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Correspondances

by Monsieur 6000 / Oaristys

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  • CD - 10 titres
    Compact Disc (CD) + Digital Album

    Ecoute moi, Le chou, Diane, J'ai tout raté, La mer, Lou, Paradoxal, Tu lui diras, Yajunilia, Correspondance.
    Pochette carton, graphisme La Lune Urbaine.

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    Sold Out

1.
Ecoute moi 03:56
Ecoute moi Mon petit, tu parles trop fort, mets la veilleuse et rendors toi. Je m'occupe de tes cauchemars et des langues fourchues Qui transpercent comme j'embrasse les anges déçus. Je remonte la couverture sur ton âme meurtrie, Je te borde et je t'enlace pour apaiser tes cris Car dans ta bouche et de guerre lasse Les illusions se nourrissent T'y laisse des plumes Et les tâches d'encre se dessinent Sur une feuille ou une enclume Alors tu frappes pour faire le vide Ecoute moi Tes mains sont chaudes, c'est un délice Ecoute moi La paix durable n'existe pas car ça résiste et ça combat, Ça capitule et collabore avec les forces tous bords Si tu me crois pas regarde ton corps Mets ton physique devant la glace Métaphysique dans la poche Le temps rattrape jusqu'à la mort Travail de sape sans équivoque Les ecchymoses remplissent les pores De ma mémoire Aux équinoxes les marées noires Assiègent les ports des profiteurs Qui brouillent les lois, et brûlent les pistes Mais au final c'est la vindicte. Le coeur s'arrête et tout s'effrite Sauf les écrits de rares poètes Ils font le tri, traversent les siècles Et les souris grignotent les miettes Rassemble les pièces Pendant que les éléphants piquent une sieste Ecoute moi L'espoir et le désir arrosent les peurs J'entends des pleurs à l'agonie lorsque la cloche retentit L'amour se meurt, il perd ses feuilles et puis un jour il reverdit Chassé croisé dans un jardin, tu cueilles une fleur et tu lui dis: C'est une erreur! J'aurais pas dû car pour fleurir sans racine Ton coeur séchera, je suis coupable et le remords s'enracine. Perds les tréfonds, Car le bonheur est une énigme Perle est très belle dans un lagon Je pense à toi, tu m'ensorcelles Ecoute moi, écoute moi La liberté est une chimère Elle se conquiert à coup de pierre` Intifada et pâle estime Tricote les fiers en palestine Tétais pas né, Ils s'étaient déjà trépanés À coup de dieux, à coups de canon Car sur le nom n'étaient pas sûrs Ils se répondaient à coup censure Sang sur les mains Ça c'est pas bon Mais je laisse, passe C'est pas ma guerre Donc je l'espace Entre un passé décomposé et un futur à définir Ferme les yeux, chasse les nuages Maintenant tu peux t'assouplir Ecoute moi Bientôt je vais me taire pour te laisser rêver Quand tu te réveilleras je serais déjà levé J'aurais dressé la table pour ton petit déjeuner Y'aura des fruits des vitamines et un recueil de poèmes Quelques lignes qui examinent la pensée des nouveaux grecs. J'ai trouvé ces écrits cachés sous une pile d'assiettes Juste là derrière le miroir aux alouettes. Et si feindre est paraît-il le propre du poète Je te livre avant de partir ce que j'ai dans la tête: La vie je crois, c'est une profession de foi, une procession de choix. Alors, écoute toi. Ecoute toi.
2.
Le chou 03:54
Anitié Babafola, 
 CHOUette d'envisager les retrouvailles CHOU le Ciel de Bruxelles. Je hurle comme un CHOUcas à qui CHOUhaite l'entendre que je viendrai par CHARTER. Viens me chercher prestement, ainsi que ta CHOUCHOUte,  dans cette ville que l'on nomme Ixelles, et sache que je viendrai sans doute avec chouquette, elle voyagera dans la soute d’un car couchette sans coussin ni fenêtre. Ou bien en stop noisette, car par les temps qui courent un kopeck est un Kopeck. La crise financière, cette salope montée de toute pièce,  tient le monde en syncope ou par la peau des fesses.
Alors NaN!
On se laissera pas Abattre! Nous avons l’appui... CHANCE! Nous exigeons de savoir si chez vous poussent les CHOUX, et avec la combativité d'un CHOUan je croiserai votre route. TouCHOUant Nan? CHOU par ci, ou CHOU par là, CHOU ceci ou CHOU cela, nous aimons tous les CHOUX Je me démène comme un CHOU pour trouver une solution à cette énigme: Existe-t-il en cette ville de chou de Bruxelles, du miel de CHOU fleur? Car même si je raffole du miel toutes fleurs, Je me délecterai toutefois d'un met plus fort encore, Au point de le CHOUrave, et rejoindre la plage sans entrave. Ni vu ni connu, à l'ombre d’un CHOUpalmiste. Touriste parmi les touristes en mal d'exotisme, j'accepterai d'être pigiste dans un canard aux feuilles de CHOU-navet. J'suis navré. Je suis prêt à tout pour goûter au miel de CHOUfleur et toutes ces douceurs.
Ah, mais que veux-tu mon ami, cet aparté, je le sais, m'amènera bien loin du succès. Mais qu'importe! Au fond de mon coeur je suis un canard rieur, plutôt déchaîné d’ailleurs, canard'ailleurs,  canardeur d'informations qui dérangent, qui grattent et qui démangent. CHOU par ci, ou CHOU par là, CHOU ceci ou CHOU cela, nous aimons tous les CHOUX
3.
Diane 03:46
Diane, C’est naturel, l’évidence m’aime Tu panses mes plaies, compenses le laid De contre pied, en pied de nez Je te découvre comme un touriste J’arpente Bruxelles et ses ruelles À chaque coin de rue je m’émerveille Non, je ne suis pas triste tu ma compagne Je pense à toi même dans le tram De cette histoire sans queue ni tête Un jour plus beau un coup de plumeau Sublime la vie rassure l’égo Dessine la suite je roule moins vite main sur ta cuisse tu te languis oui c’est exquis sur ta peau lisse blanche est la nuit tu me souris C’est comme une drogue... l’accoutumance me va si bien au teint que je finirai junkie Je ne fume plus un paquet par jour Car j’ai trouvé mon paquet d’amour . Diane, On se kiffe en vrai donc c’qui faudrait C’est bien se marrer sans palabrer Puis filer droit sans se disperser Ça c’est mon souhait pour commencer Je m’étais desséché, tu m’as réhydraté D’amour à ton contact comme une tomate séchée Je t’habite et tu ma chatte Je te slip et tu ma patte Tout est clair, tout s’éclaire tu remplis mon coeur Lorsque tu brilles moi je m’allume, quand tu vrilles je te console Sous le porche on se retrouve Porte de Namur Les sens interdits, les détours que l’on fait Les raccourcis et les draps qu’on défait dans le lit conjugué, loin d’être conjugal Les fantômes du passé se sont fait la malle découvrir un trésor, une trouvaille une perle de douceur quand viennent les retrouvailles Diane, On se kiffe en vrai donc c’qui faudrait C’est bien se marrer sans palabrer Puis filer droit sans se disperser Ça c’est mon souhait pour commencer
4.
J’ai tout raté Les stocks-options et...Du Bellay Ma formation est contrastée Le catéchisme, le karaté Le parenchyme, les crustacés La clef de sol, le riz au lait Le shintoïsme c’était risqué Alors au Canada j’ai remplacé mon Katana par une paire de gifles Ne m’en veux pas, j’suis émotif J’adore le jazz et les excès Déjà à la mater, t’y nais Coltrane jouait du sax sur un air prédestiné Ils m’attendaient le soir J’suis venu dans la matinée Je demandais des boudoirs Ils m’ont appelé Charlotte C’était pas facile à porter J’ai tout raté Je m’emmêle les pinceaux, j’ai mal au cerveau... Tiens! Je voulais être cosmonaute, je suis conducteur de métro J’ai voulu un enfant, il m’en reste la photo Comme diplôme une Hépatite C et un BAC D Et pour remplacer le robinet, j’ai tout fait foirer... Dégât des eaux Les gars des Aubiers doivent bien s’marrer Un blanc bec qui joue au plombier dans leur cité... On dirait Houellebecq qui cherche des ciseaux dans un livre à copier Collé, même le plagiat j’y arrive pas J’crois que je suis pas doué... J’ai tout raté.
5.
La mer 03:42
Jacques, Tu vois, la mer pour moi c’est une reine. Capable de tout, détentrice de toi. Elle te prend, te secoue et tu l’aimes pour ça. Elle est belle, grande, variée de toutes les couleurs, au ciel de tes pensées. Elle te retourne la tête, le bide, les entrailles. C’est puissant elle mitraille, l’homme non aguerri à ses facéties. Tu veux suivre son mouv’? Alors adapte-toi. Adapte-toi sinon renonce-la. Si tu la veux, amarine-toi. Amarine-toi avec elle, elle te donnera, une sensation de liberté unique en son genre. ça te branche? ça te démange? Alors Vas-y lève l’ancre. je t’embarque au milieu des poissons volant, du vent, des déferlantes. Vague après vague, tu te cramponnes, vaille que vaille jusqu’au Cap Horn. Oui t’es solide au milieu du liquide, tu serres les dents, braves les éléments. Tu te sens libre, oui c’est tellement grisant que par moment plus rien n’existe d’autre que l’instant présent. Ligne d’horizon, les étoiles, l’astrobale. La prochaine escale est un soleil gris. A l’aube de tes nuits secrètes, je poursuis ma narration. Panne, réparation, mission eau et commissions. Le plein de vivre pour contrer la faim. Colmatage de la coque, couture sur le foc. On part en transat, une pensée aux esclaves. On avance mais très vite c’est l’esclandre: ça macère, vilipende. Le capitaine, l’équipage veut le pendre. ça calcule, ça mutine. Cette nuit, nous l’arrêterons dans sa cabine. Mais Là, c’est la grosse, grosse tempête. Le baromètre descend à son maximum. Vent de force 10, mer forte. Des creux de 6 mètres. Tu t’accroches, sinon tu passes à la baille, par dessus la lisse, y’a ton nom sur la liste. Mort par noyade, Perdu corps et biens. Rien ne se passe pas comme prévu depuis le début. L’officier a la barre, et le sabre à la main hurle à l’assistance: “Sans moi, vous ne pourrez jamais en réchapper!” C’est ce qu’on va voir. Il se bat, se débat, on l’arrête on ligote, on le jette dans la barque. Il jure, elle gigote. Fallait pas chicoter, ni donner le fouet, tu vois ce que ça fait? On se révolte. La mer, la mer. Elle se calme et s’endort. Elle te porte sur son dos Mais quand elle se réveille, faut être prêt Jacques! Tu peux rêver mais t’endors pas, elle te croquera au moindre faux pas. La mer ne pardonne pas. Tu peux pas la tromper, ni la faire marcher. Sinon tu payes cash. C’est pas une pute qu’on laisse tomber, et faire style c’est pas moi. Elle te nique, toi tu deal avec...La mer On ira à Belle-Ile, à Tahiti, aux Marquises, en Colombie... Jacques, réveille toi. Jacques, tu rêves. Jacques!
6.
Lou 03:16
Lou Ça fait quinze ans qu'on se connaît Qu'on s'est aimé Qu'on s'est quitté Que reste-t-il? Quelques messages sur la toile Quand mon étoile se pose sur toi Sur ton épaule et ton visage Indélébile je me rappelle D'une rencontre intemporelle Sur une plage de Belle-île T'étais seins nus, moi crâne rasé Tu barbotais et je traînais Mais tu m'as vu, comme je t'ai vu A mi chemin, t'as dessiné Seule sur le sable message codé J'étais crispé, j'ai décrypté Et je l'ai lu, Lou On vit dans l'eau Dans l'au-revoir à t'écouter Et je l'ai lu, Lou On vit dans l'eau Dans l'au-delà Et j'ai nagé à tes côtés Nouvelle mission: te retrouver Je suis gardien mais sans les clés De nuit j'ai traversé l'île à pied Sur les sentiers c'était sublime Seul sous la lune je te sentais Et je rêvais d'amour entier Il est resté amour haché Sur le quai du port Palais Publicité lait UHT Correspondance acidulée Plébiscités de tous côtés Deux jeunes amants Plus aimantés. En mal de mer, en mal d'aimer Au mois de mai, adversité On s'est revu Paris XVème Bouche de métro conventionnelle Pour un petit saut carpe diem Et quelques flèches sans arc-en-ciel Gris parapluie ascensionnel Boule de cristal dans l'escarcelle Et je l'ai lu, Lou On vit dans l'eau Dans l'au-revoir à t'écouter Et je l'ai lu, Lou On vit dans l'eau Dans l'au-delà Et j'ai nagé à tes côtés Une licorne qui s'évade Dans les Cyclades à bicyclette Queue de cheval et gouvernail Hisse la grand voile et la trinquette Expédition expéditive Une immersion dans bateau livre Salutation contemplative Pour poésie intempestive Etats-Unis Boston bastonne À Miami oeil du cyclone Moi cynodrome Toi hippodrome Je m'abandonne En palindrome Anna / alla / rêver/ ici / kayak / été Essayasse / sexes / non / retâter Snobons / radar / gag / tnt Sos / rotor / tôt / ressasser Et je l'ai lu, Lou
7.
Paradoxal 03:19
Paradoxal Je suis le calme, la tempête, la tornade Je suis le silence dans un océan de vacarme Je suis le repos, le blanc drapeau Un poing ganté de noir Je suis le rêve et le cauchemar Je suis la guerre et son contraire Je suis le ciel, je suis la terre L’équinoxe, le solstice, le paradoxe Je suis l'astre et le désastre Un schème, un théorème? Une exception qui confirme la règle Un enfant vieillissant, un vieillard naissant Je suis la vie et puis la mort Je suis belle et puis rebelle Je suis d'ici et puis d'ailleurs le moins bon et le meilleur Je suis un, puis deux Je suis un pont, un entre deux Je suis une digue, une montagne L'eau qui dort une cascade Une escale, une escapade Je suis une faille une ligne de fracture le colmatage, la rupture Je suis une loque, une breloque Un diamant, une vérité qui ment Je suis le maître et le vassal. Je suis pur, j’ai les mains sales Je suis faible et je suis fort Je suis le vache et le veau d'or Le vénérable vulnérable Je suis le roi et puis la reine La douleur et le remède Je suis la carie et la couronne Une rage de dent, la cortisone Une courtisane... Je suis la noblesse et l'indigence Le coupable et l'innocence Le slogan et la romance Je suis l'errance et la sédimentation Je suis l'excès et la pondération L'addiction et la contradiction Je suis le bookmaker Le poker menteur L'amoureux, le heart breaker Paradoxal Je suis le rire et puis les pleurs La justesse et puis l’erreur Je suis la glace, je suis le feu La classe et puis le mieux La crasse et puis le vieux L'un et le multiple, le tout et puis le rien Je suis tout, je suis dur, mais surtout je suis sûr que je suis doux Paradoxal.
8.
Tu lui diras 03:46
Tu lui diras La dernière fois que je l'ai vu, c'était à l'aéroport. Nous nous sommes enlacés embrassés. Je lui ai dit à bientôt, ne t'inquiète pas ça va aller. Je ne l'ai jamais revu. Cause de papier, de superflu. L'amour n'est pas mort, mais il n'est plus. Il a changé de peau, tourné sa veste, et pour le reste... Tu lui diras que je l'aimais à gros sanglots, à longs billets Par le hublot, j'ai regardé Y’avait plus d'eau, j'ai traversé J'étais si seul le mât cassé La rive austère et ses mystères L'amour n'est pas une science exacte Plus que des mots je pose des actes Retournement d'une main de fer Dans un gant blanc tu peux t'y faire Toi tu es noire et planétaire Toutes les couleurs sur cette terre Tu lui diras que je l'aimais à gros sanglots, à longs billets D'or et d'argent si je pouvais Changer le temps et la monnaie La vie est comme un jeu de dés Qu'on ne contrôle pas qui peut blesser Et moi je l'aime, c'est mon dilemme Je ne suis pas dieu, mais notre père Qui êtes aux cieux donne la lumière Pas les papiers faut s'en douter Tu lui diras que j’étouffais Loin d'elle, si triste Moi j'ai tout fait Du mieux possible mais c'est touffu Pourquoi faut-il se faire de la bile Pour que ça brille quand c'est foutu? Tu lui diras que je l'aimais à gros sanglots, à longs billets. Par le hublot, j'ai regardé. Y’avait plus d'eau, j'ai traversé Une terre sauvage qui m'apprenait Plus qu'un village un conte de fée Tout ces visages éblouissaient Mon personnage ébouriffé Puis, Une étincelle, un vent léger À mots couverts, à pas feutrés De la passerelle j'ai aperçu Le courant du fleuve s'inverser Alors j'ai ramé en contre sens Dis lui s'te plaît toutes les nuances Avec pudeur mon imprudence Cheval fougueux, équidistance Là-bas ici, réminiscence Et bouleversement de l’existence Je n'oublie pas. La vie fera Tu lui diras Tu lui diras Tu lui diras que je l’aimais.
9.
Yajunilia 03:54
Ya-ju-ni-lia Chut! Yani sans Ju, il n’y a pas. Chut! Jujube n’est pas belge, elle est belle juste, alors chut! Viens pas troubler le bonheur des tourtereaux. Maman panthère, papa lionceau. Bébé soleil, bébé sommeille dans le berceau. Alors chut! On fait l’amour avant qu’il ne s’éveille Papa se lève maman comate Un café crême, un jus de tomate Et c’est parti pour la belle vie! Vis! Avant qu’il ne soit trop tard Car l’amour à deux ça c’est si rare Une porte qui claque, un bruit de placard Tard sur les murs, tu t’es cogné Un bruit de bouteille, un cendrier De la dentelle scaphandrier. Chut! Ya des obstacles, une cavalcade Quelques cascades et du spectacle Je te le dis à demi mot Toi mon amour, Oh mi amor Je t’offrirai des coquelicots pour que tu m’aimes encore Amour à deux, amour sérieux Amour un jour, amour toujours Et je témoigne un peu kabile Un mot des villes de ma montagne Du bidonville à hypokhâgne Il était là nu sous son pagne A bord d’une Renault de renom Il a séduit Aung San Sukii Elle lui a dit “moi ça me suffit!” Un salsifi et des sushis Ils sont partis papier crêpon Un peu plus loin se crêper le chignon Pour la couleur du poivron Radis, carotte, potimarron Courgette farcie, et pain rassis Assis debout et puis rassis Alice Saprich a fait son cirque Un petit speech et un debrief Polyglotte, elle avait faim Des anecdotes, y’en avait plein Du haut de son arbre gynécologique Elle était bien nostalgique Elle produisait des médisants Le Mollah Omar dans sa maison, ça il n’en était pas question. Déconfiture, et jus de boudin Elle a préféré lire un bouquin Sur l’intolérance des religions Un parti pris à qui perd gagne Elle s’est perdue dans la campagne mais, je te le dis à demi mot Toi mon amour Oh mi amor Je t’offrirai des coquelicots Pour que tu m’aimes encore Pour que tu m’aimes encore.... Pour que tu m’aimes encore.... Pour que tu m’aimes encore.... Pour que tu m’aimes encore.... Nos deux oiseaux ont fait leur nid Colonne cérébrale bien remplie L’ostéopathe était conquis Jambon fromage et wasabi Une idée neuve, sortie de l’oeuf Et puis la mayonnaise a pris L’idylle s’est poursuivi sur autoroute Pas une fausse route ni queue de poisson Appel du pied, crême de ballon Un amorti De toute façon j’ignore la chute charlotte aux pommes Je vous souhaite longue route et qu’elle soit bonne.
10.
Correspondance (...) En fait, peut-être que ça ne se fait plus C'est dépassé, démodé C'est trop has been Human being Laisse tomber, je me suis trompé Je vais raccrocher Plutôt me pencher sur une feuille blanche Ranger les apparences Mon habit d'apparat Ressortir ma tenue de combat Et là mec, je vais rentrer dans ta tête D'abord par les yeux Ensuite par les oreilles Je vais inonder tes sens De ma prose indécente Je vais te lécher les seins Et ma langue décadente Susurrera un refrain Omis depuis l'adolescence J'adorai ça Ressentir la faim Et la soif de puissance J'ai retrouvé la cage Où j'avais rangé ma rage. L'étourdi a grandi Et ses dents et ses ailes Tutoient déjà les nuages L'étourdi a grandi Et un sang d'encre Nourri sa plume Sa trajectoire n'est pas directe Il cherche les courants ascendants Plane se laisse porter par le vent Son oeil exercé Distingue l'inachevé Comme un tisserand ourdi les fibres Avant de les nouer Le rapace plonge Sur la cible Et le tisserand s'empare du métier à tisser Plusieurs jours qu'ils attendent le festin escompté À chacun sa pitance Le temps et la distance pour y arriver J'ai faim.

credits

released April 7, 2014

Textes: Monsieur 6000
Musiques: Oaristys (except "Le chou": Grégory Zeiller & Nicolas Couderc)
Enregistrement, mixage, mastering: Eric Julien O Stud

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Monsieur 6000 Languedoc-Roussillon-Midi-Pyréné, France

Ils ont construit leur maison sur un champ de rimes. Une accumulation de mélodies folk-électroniques. Quelques murs porteurs de guitare électrique, et au centre un orateur qui a de la suite dans les idées. Une sorte de Gainsbourg adepte du parlé-chanté. On y trouve du Odezenne, et du spleen dans la démarche. C’était sans compter les rêves, un quelque chose de Gaël Faye. ... more

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